Quand la psychologie fait appel à l’hypnose
En plus des chirurgiens qui commencent à se servir de l’hypnose pour anesthésier leurs patients au lieu de pratiquer une anesthésie générale, un nombre croissant de psychologues font également appel à l’hypnose pour aider leurs clients. Si la méthode ne fonctionne pas avec tous les sujets, elle permet au moins à ceux qui y sont sensibles d’éviter ou de limiter la prise de médicaments.
Lorsqu’elle est utilisée de manière thérapeutique, autrement dit lorsque l’on parle d’hypnose clinique, elle peut permettre de réduire l’anxiété et la douleur d’un patient. On l’utilise également pour venir à bout de certaines addictions, comme le tabac, l’alcool, la drogue et même l’addiction au jeu, mais aussi pour perdre du poids, traiter la constipation, l’insomnie, des phobies et notamment la claustrophobie, ou encore se libérer des allergies. En se servant de l’hypnose, l’hypnothérapie peut contribuer à atteindre les résultats souhaités par les sujets, c’est-à-dire faire preuve d’une meilleure réactivité aux suggestions, modifier des comportements ou encore des sentiments.
Contrairement à l’hypnose de rue qui plonge le sujet dans un état de mise en acte imaginatif, qu’on désigne sous le terme de non-état et qui est temporaire, l’hypnose clinique le place dans un état modifié d’esprit détendu. Son niveau de conscience est altéré, il est différent de celui qu’il a dans un état de conscience ordinaire. Cette technique permet de comprendre quels sont les problèmes qui sont enfouis sous ceux exprimés par le patient. Une mise en lumière nécessaire pour mieux les appréhender, les traiter, voire les supprimer et accompagner le patient dans le cas où il doive les gérer. Il s’agit d’un processus sur le long terme.